lundi 6 février 2012

LAUREL ET HARDY EN PRIME TIME !

Bonjour les amis !


Bah dis donc, ça sent le sapin ! Incapable d'insuffler , pour l'instant, le moindre début de reconquête de l'opinion, notre ami Sarko a décidé de donner dans la coproduction internationale : ce soir, en direct sur France 2 et sur la ZDF ( chaîne publique allemande), c'est la chancelière allemande Angela Merkel qui viendra apporter son soutien à notre cher hypo-président ! Je crois que c'est une première !
Dans les années 70, parfois, pour dénigrer un adversaire, on prétendait qu'il était du "parti de l'étranger", ce qui, en cette époque de guerre froide, était une accusation qui portait...
Aujourd'hui, ça semble être le contraire : on veut démontrer aux français qu'ils se trompent, et que notre président est le meilleur, puisque les autres chefs d'Etat l'adorent !
Eh bien moi, je vous fiche mon ticket que cette stratégie est vouée à l'échec. Pourquoi ?
Parce que, depuis le début de la crise de l'Europe, l'Allemagne s'est un peu trop vue comme la bonne élève, donnant des leçons aux autres pays de la zone Euro... et à la France. Souvent à raison, c'est entendu. Mais je ne suis pas sûr que le surveillant général devienne plus populaire quand il est soutenu par le proviseur, bien au contraire...
Parce qu'aller chercher un soutien dans un autre pays que le sien, ça ressemble à un signe de faiblesse. Faut-il que ses propres troupes soient déprimées ( Copé !)ou réduites à dire n'importe quoi (Fillon, Guéant !) pour aller chercher un renfort aussi lointain.
Enfin, parce que les français qui ont un peu de mémoire se souviennent de la distance qui a longtemps prévalu entre Merkel et Sarkozy, de l'agacement de la chancelière face à la familiarité du président "Bling-Bling". C'est leur gestion commune (et encore) de cette crise féroce qui les a "rapprochés", et leur complicité ressemble à celle de Churchill et Staline au moment de Yalta : c'est pour la galerie.
Bref, ce "coup médiatique" semble plus pathétique qu'autre chose. D'autant que, toujours pas candidat, le président sortant donne l'impression de se cacher derrière son homologue pour éviter les coups.
Et ça, en terme d'image, c'est vraiment, vraiment pas bon...

A plus.
Fred.

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