lundi 30 juin 2014

FILM-SURPRISE A GENCAY !

Bonjour les amis !

Ce soir, Lundi 30 Juin, à 20 H 30, au Cinéma de Gencay, dans le cadre de la Fête du Cinéma  , et pour achever la saison des Séances Patrimoine , je vous propose de me faire confiance (allez, faites un effort !), et de venir découvrir le Film-Surprise que j'ai sélectionné pour vous !!

Pour les joueurs, voici, en petit indice pour vous mettre sur la voie, une image tirée du film :


A ce soir !!
Fred.

dimanche 29 juin 2014

CINEMA DE MINUIT - POULE DURE...

Bonjour les amis !

Ce soir, à 00 H 50, sur France 3 : Chair de Poule , de Julien Duvivier (1963)...


Julien Duvivier, j'ai eu souvent l'occasion de l'écrire ici , est un cinéaste aujourd'hui sous-estimé. La critique  a souvent fait la moue devant ses films, pour mieux mettre en exergue le génie de Renoir. Renoir, qui fut, pourtant, un des plus grands défenseurs de son collègue, qu'il qualifiait de poète quand tant d'autres  lui reprochaient sa noirceur, sa froideur, son manque de coeur et d'âme dans le traitement de ses sujets.
Nous sommes en 1963. En quelques années, la Nouvelle Vague a tout renversé sur son passage. Les réalisateurs, qui , moins de dix ans auparavant, tenaient le haut du pavé  ( Autant-Lara, Delannoy, Christian-Jaque, et même Renoir !), ont toutes les peines du monde  à continuer à tourner . Duvivier également, surtout depuis 1960, où il a commis le crime de lèse-majesté d'"emprunter"  le jeune Jean-Pierre Léaud, héros des 400 Coups de Truffaut, pour son Boulevard, il est vrai assez vieillot... Il est loin , le cinéaste triomphant de Pépé Le Moko, et de Don Camillo... 
Le cinéma de genre lui tend alors les bras. Il faut dire que sa Chambre Ardente, tirée de John Dickson Carr, avec Brialy et Claude Rich, fut une très belle surprise en 1961...
Les Frères Hakim lui proposent alors d'adapter un roman de James Hadley Chase , qui se trouve être un démarquage assez honteux du Facteur Sonne toujours Deux Fois , de James A.Cain, plusieurs fois porté à l'écran, par exemple en 1942, par Tay Garnett.


Un évadé trouve refuge dans un garage,tombe amoureux de la femme du garagiste, une garce, qui lui demande de s'enfuir avec elle et le magot du mari... Mais celui-ci les surprend...
Pour l'adaptation , Duvivier fait une nouvelle fois appel à son vieux complice des Don Camillo, René Barjavel. Mais Barjavel a peut-être été trop submergé par la noriceur grandissante du metteur en scène. En effet, sur une anecdote déjà sordide, Duvivier accentue  la veulerie des personnages . Leurs réactions, leur comportements sont tellement crapuleux que le spectateur finit presque par se désintéresser de leur sort, ce que les versions précédentes avaient su éviter.
Duvivier n'est pas complétement aidé par sa distribution :

Robert Hossein ( l'évadé), n'était pas encore ni le légendaire Joffrey de Peyrac, ni le metteur en scène de pièces boursouflées que l'on connaît. Cela faisait dix ans qu'il poursuivait une carrière de comédien et de metteur en scène de cinéma, travaillant régulièrement, mais sans franchement briller. Sa notoriété était surtout due aux films noirs et sexys, assez moyens ; qu'il réalisait , mais où jouait sa sublime épouse, Marina Vlady .
Ici, prisonnier (le comble pour un évadé), d'un personnage assez épais , il fait le job, mais sans grande nuance.



Georges Wilson ( le garagiste) était déjà une figure du Théâtre Français , qui venait de succèder à Jean Vilar à la tête du TNP. Mais ses débuts au cinéma furent plus compliqués : il fut même coupé au montage de Mélodie en Sous-Sol, de Verneuil, avec Gabin et Delon, pour cause de "jeu trop théâtral" ! Vexé, il exigea de figurer quand même au générique. Ici, il fait ses gammes, plutôt bien, mais demeurera toujours un acteur de plateau.
Le film est surtout porté par la belle, très belle, Catherine Rouvel.


Elle fut révélée, tout jeune, par... Renoir, dans son Déjeuner sur l'Herbe, en 1959.
Mais Duvivier lui offre ici son plus grand rôle : ravissante, sensuelle et vénéneuse, elle ne démérite pas face aux garces de l'Âge d'Or, Viviane Romance, Ginette Leclerc et autres Mireille Balin.
Le film est à voir, car, malgré sa très grande noirceur, on y trouve encore la maîtrise technique et esthétique de Duvivier. Ses défenseurs aiment d'ailleurs à considérer Chair de Poule comme son dernier film, tant le suivant , Diaboliquement Vôtre, avec Delon , qui sortira en 1967, après sa mort, est, lui, un authentique naufrage...



A plus.
Fred.




mercredi 25 juin 2014

CINEMA DE MINUIT (à la bourre ! ) : LA VIERGE SUR LE TOIT...

Bonjour les amis !

Dimanche dernier, à 00 H 10 sur F3 : La Lune était Bleue ( version parallèle allemande ) de Otto Preminger (1953)...


Pfiiou ! Ils sont allés le chercher loin, celui-ci ! Et nous avons été nombreux à apprendre, à cette occasion, que Preminger avait tourné une version en langue allemande, avec des acteurs allemands, de son fameux The Moon is Blue. 
Fameux pour de mauvaises raison, en tous cas, des raisons datées. Preminger découvre à cette époque une pièce de théâtre écrite par un des ses compatriotes viennois , Frederik Hugh Herbert : une jeune fille vertueuse y tente d'y séduire un garçon, en usant de références multiples à la sexualité. Cette liberté de ton, très audacieuse à l'époque, séduit Preminger, qui monte la pièce à Broadway : c'est un succès. Preminger décide alors d'en faire un film, et c'est là que les ennuis commencent . Car le Hays Office, à cette époque, surveille chaque ligne de scènario avant de donner son agrément pour le tournage. La jeune fille employant des termes aussi précis ou crus que "maîtresse" ou "virginité", le scénario est refusé.
Et là où le film fait date, c'est que PREMINGER décide de PASSER OUTRE cette décision du bureau de censure, de tourner et de sortir le film, qu'il avait tourné, par prudence , en indépendant, hors su système des studios. . C'est la première fois , depuis le milieu des années 30, que le Code Hays se voit ainsi bafoué. Cette première est historique, et même si , durant les années suivantes, le cinéma américain restera prudent , cette démarche est le premier coup de boutoir à une censure morale vieillotte, qui se verra de plus en plus ringardisée à partir de la fin des années 50.
Et le film, alors ? Notons d'abord que la pratique des versions parallèles était rarissime à l'époque . Coproduction ? Bailleurs de fonds germains ? Simple plaisir de retrouver d'anciens camarades ?
Quoiqu'il en soit, deux équipes de comédiens se sont succédés sur le même plateau , avec comme seuls acteurs communs l' américain d'origine russe Grégory Ratoff, et l'anglaise Dawn Addams. Une vraie Tour de Babel !
Difficile d'évoquer la version de ce soir sans parler de l'autre. En effet, ce qui paraissait scandaleux en 1953 paraît anodin, voire, et c'est un comble, un peu réac aujourd'hui.! La grande force de ce film mineur était donc dans le casting : messieurs William Holden et David Niven se partageant les faveurs de la révélation du film, Maggie MacNamara.


Celle-ci , avec un peu plus de chance, aurait pu damer le pion à la chère Audrey Hepburn, qui débuta la même année. Le destin en décida autrement, mais c'est une autre histoire. Quoi qu'il en soit, c'était elle, la valeur ajoutée du film.
Sa "doublure" allemande, qui est d'ailleurs autrichienne,  s'appelle Johanna Matz.


Pourtant plus jeune que MacNamara, elle apparaît moins malicieuse, plus popote, d'où un certain alourdissement, afadissement des situations , qui évoquent les comédies convenues du réalisateur de Sissi, Ernst Marischka, avec lequel Johanna débuta d'ailleurs quelques années auparavant.
Même constat pour la distribution masculine , composée de Johannes Heesters et Hardy Krüger.


Hardy Krüger, vous l'avez forcément déjà vu. Il sera le soldat allemand préféré du cinéma  américain comme européen (Un Taxi pour Tobrouk, Le Franciscain de Bourges). Mais ici, tout jeunot et tout beau, il a pourtant du mal à faire oublier Holden.
Une version qui peine, donc, à faire oublier sa grande soeur, que Preminger a sans doute davantage chouchoutée.
Détail tout mignon : à la fin du film allemand, Holden et MacNamara viennent faire une apparition , dans le rôle de  touristes new-yorkais. Krüger et Matz font de même dans la version américaine.



A plus.

Fred.



mercredi 11 juin 2014

FETE DU VIANDOX LE 22 JUIN !!!

Bonjour les amis !

J'ai reçu ça ce matin, si ça vous dit :



Pour fêter la venue de l'été, et l'échec intellectuel de la Coupe du Monde de Football, Fred Abrachkoff , l'humoriste le plus désagréable de Poitiers, a choisi Vasles, Deux-Sèvres, carrefour industriel, capitale culturelle , et nid d'espions internationaux , pour vous proposer un évènement festif de première bourre, où il sera entouré de cadors du spectacle régional :
- Jérôme Rouger, l'homme qui murmure à l'oreille des poules !
- Claudette Fuzeau, la fée des mogettes !
- Denis Bellin, dont le spectacle "Dieu seul me voit !" déplace les foules à Chiré-en-Montreuil !
- Et D12, la Nicole Croisille du troisième millénaire !
Retrouvez ces cinq irresponsables réunis pour un grand moment de délire, d'émotion, et, si ça se trouve, d'érotisme, car il fera chaud !
Ils sont bons, et, en plus, ils n'ont jamais fait de pub pour une banque !
VENEZ NOMBREUX !


Salle des Fêtes de Vasles, Deux Sévres, Dimanche 22 Juin à 17 H !

A plus !
Fred.

 

CINEMA DE MINUIT - SI-CYD A L'AMERICAINE...

Bonjour les amis !

Dimanche, à 00 H 10, sur France 3 : Traquenard (1958) , de Nicholas Ray...


Voilà un film de Ray qui pose un sérieux problème. En effet, il partage les cinéphiles en deux camps : ceux qui y voient la quintessance du style flamboyant de Nicholas Ray, et qui y voient des symboles et des interprétations à tout bout de cadre, et ceux qui y voient un film kitsch et raté.
Je ferais presque partie du deuxième camp. En effet, le cinéma de Ray est toujours plus ou moins sur le fil du rasoir, et son lyrisme menace souvent de sombrer dans le mauvais goût, voire le grand'guignol. La dernière partie de Bigger Than Life, diffusé la semaine dernière , est particulièrement symptomatique de cette tendance. C'est encore plus remarquable ici. Il faut dire que confier à Robert Taylor, l'aventurier de la MGM, le rôle d'un truand sadique, était périlleux. Ce contre-emploi, il faut le dire, n'est pas convaincant. Ray se fiche également de son scènario, et mise sur la forme. D'où abus de couleurs pétantes et soi-disant signifiantes. Mais c'est un cache-misère.
J'ai dit que je faisais presque partie du second camp. En effet, dans ce film, il y a Cyd Charisse, et pour moi ça veut dire beaucoup.


Si le film, hélas , démontre également les capacités limités de la belle Cyd dans le domaine de la comédie, elle dispose , d'une part, d'une garde-robe ahurissante ...


... au service de deux numéros dansés de toute beauté . Rien que pour cela, le film vaut le coup d'oeil !


A plus !

Fred.


samedi 7 juin 2014

ARRIVEE DU TRAIN EN GARE DE LA CRECHE...

Bonjour les amis !

Demain, , pour bien finir l'année , c'est au Cinéma Clouzot de La Créche, à 17 H, que j'aurai le plaisir de vous présenter La Bête Humaine (1938) de Jean Renoir !


A demain !

Fred.

PS : Film Patrimoine Surprise le Lundi 30 Juin au Cinéma de Gencay !
 

CINEMA DE MINUIT - THE TWILIGHT CORTISONE...

Bonjour les amis !

Demain, à 00 H 10, sur F3 : Derrière le Miroir (1958) , de Nicholas Ray...


Toujours Nicholas Ray à la Fox.
Nous sommes à la fin des années 50, et le système des grands studios est en train de péricliter. Conscients de leur pouvoir dans cette nouvelle redistribution des cartes, les stars s'imposent et produisent leurs propres projets. Il est encore rare, cependant, qu'elles en soient créditées au générique. C'est pourtant James Mason qui apparaît carrément au titre de producteur du film, dont il joue le rôle principal.


L'acteur britannique est alors au faîte de sa popularité aux Etats-Unis grâce aux deux triomphes que furent Vingt Mille Lieux Sous Les Mers ,  où il joue Nemo, et Une Etoile est née, où il joue le pathétique et touchant Norman Maine, star déchue...



Ce n'est pas le cas de Mason, qui fait maintenant ce qu'il veut à Hollywood . Y compris un drame sur l'accoutumance à la cortisone. Pourtant, d'après ses déclarations, c'est bien Nicholas Ray qui a eu l'idée du film en lisant un article sur une victime des conséquences de ce traitement. Mason y a vu l'occasion d'une belle performance.Ce qui est le cas.
Ray et ses scénaristes ( dont Mason lui-même) vont pousser le postulat assez loin. Le héros, un professeur bien tranquille, se découvre atteint d'une maladie orpheline, que seule la cortisone peut guérir. 
En fait, Ray déborde rapidement son sujet et nous livre une descente aux enfers dans l'univers de la drogue.
Il met également en cause l'environnement trop sage, trop ennuyeux, qui incite le camé à augmenter régulièrement ses doses.
Malgré son côté un peu démonstratif, typique des films "à thèse" de l'époque, le film reste un témoignage visonnaire , même si L'Homme au Bras d'Or , de Preminger, avait clairement montré le chemin l'année précédente...
 
 
La partenaire et malheureuse épouse de Mason est ici Barbara Rush :
 

On l'a bien oubliée, mais elle fut un des jeunes espoirs les mieux utilisés par Universal dans les années 50, notamment par Douglas Sirk dont elle fut une des actrices fétiches :



On remarque également, dans un second rôle, un grand gaillard un peu pataud qui fera le bonheur des amateurs de comédies, surtout celles signées Billy Wilder, aux côtés de Jack Lemmon : monsieur Walter Matthau.




Bande-annonce :


A plus !

Fred.


 

jeudi 5 juin 2014

CINEMA DE MINUIT (A la bourre !) - JESSE, VA DANS TA CHAMBRE !

Bonjour les amis !

Dimanche dernier, à 00 H 10, sur F3 : Le Brigand Bien-Aimé ( 1958) de Nicholas Ray...


Ah, Jesse James ! En voilà une légende de l'ouest !


La légende a fait de ce bandit un martyr sudiste : il aurait commis ses crimes pour se venger des exactions commises sur les siens par les nordistes. Une sorte de Robin des Bois à la destinée tragique, assassiné d'une balle dans le dos par son ami Robert Ford.
C'est cette légende qu'Henry King filme, et fort bien,  en 1939, avec Henry Fonda et Tyrone Power :


Après que Samuel Fuller se soit attaqué, en 1947, au mythe , en s'intéressant au "lâche" Robert Ford, dans J'ai Tué Jesse James  ...


 ... la Fox décide, en 1958, de lancer un remake du film de King, et d'en confier la mise en scène à Nicolas Ray. Celui-ci , même s'il part du même scénario original que le film de 39, va se documenter , comme à son habitude , et faire un triste constat : les frères James étaient de sérieux abrutis. En tous cas, leur carrière est marquée par d'incessantes bourdes, absurdités, et d'erreurs stratégiques, la plus marquante étant que Ford assassine Jesse avec la propre arme de celui-ci , qui venait de la lui confier !
Sous la caméra de Ray, le spécialiste des losers, les James deviennent des gamins paûmés qui ont perdu la guerre et sont bien désoeuvrés. Leur périple sera court car leur intelligence limitée ne leur permettra pas une grande carrière.
Pour incarner ces anti-héros, Ray choisit deux acteurs "qui montent". Jeffrey Hunter, et, surtout, Robert Wagner.



Ces deux-là, hélas, n'ont pas de chance. Ils "montent" dans un système hollywoodien à l'agonie, qui ne leur permettra pas vraiment de confirmer les espoirs que l'on mettait en eux.
Hunter, malgré le parrainage de John Ford , avec qui il tournera trois films, dont La Prisonnière du Désert ...


... se retrouvera un peu perdu dans les années 60, et voguera de petits films américains, en westerns italiens, jusqu'à sa mort précoce , en 1969, victime d'un accident sur un tournage.
Wagner aura plus de chance. Après avoir incarné un des premiers psychopathes charmeurs dans la magnifique Série B A Kiss Before Dying...

 
... il deviendra une des cibles préférées de la presse magazine en rencontrant, puis en épousant la ravissante Natalie Wood ...



... Mais sa carrière cinématographique ne suit pas , à l'exemple de La Panthère Rose, où il se fait bouffer tout cru par David Niven, et surtout, Peter Sellers....


Il fera finalement son trou à la télévision, à travers deux séries à succès : d'abord ( presque inconnue chez nous), Opération Vol, à la fin des années 60, aux côtés de ... Fred Astaire !


Et surtout, Pour l'Amour du Risque, dans les années 80, aux côtés de Stéphanie Powers !

A plus.
Fred.


lundi 2 juin 2014

ARRIVEE DU TRAIN EN GARE DE GENCAY...

Bonjour les amis !

Ce soir, c'est au Cinéma de Gencay, à 20 H 30, que j'aurai le plaisir de vous présenter, dans le cadre des Séances Patrimoine CLAP, La Bête Humaine de Jean Renoir (1938) :

 Un classique du cinéma français des années 30, avec Jean Gabin au sommet de son art !

Bande-annonce :


A ce soir !

Fred.

Prochaine et dernière séance : Dimanche 8 Juin, à 17 h, au Cinéma H.G.Clouzot de La Crèche .

dimanche 1 juin 2014

DOUBLE DOSE !

Bonjour les amis !

Si vous voulez me croiser pour m'emprunter de la thune, c'est le moment ou jamais ! En effet, je serai :

cet après-midi, à la bibliothèque de Vasles (79) , à 16 H 30, pour le Viandox !

 ... Et je serai de retour dans le 86, pour 20 H, heure où je vous présenterai , au Cinéma Le Rex de Chauvigny,  dans le cadre des Séances Patrimoine CLAP : La Bête Humaine , de Jean Renoir...


 Alors, à tout à l'heure !

Fred.

PS : film du CDM chroniqué demain...