dimanche 30 mars 2014

FRED ABRACHKOFF EVERYWHERE !

Bonjour les amis !

Cet après-midi, vous pourrez me retrouver à la Bibliothèque de Vasles, à 16 H 30, en plein western municipal entre les O'Hara et les O'Timmins, pour le Viandox !


Ensuite, je redescendrai à Chauvigny, au Cinéma Le Rex, pour vous présenter , à 20 H, le film Patrimoine Des Gens Comme les Autres de Robert Redford ( 1980)...

Bande-annonce :


Bon dimanche, et , pour ceux qui le peuvent encore, votez bien !

Fred.

lundi 24 mars 2014

COMME LES AUTRES : A CIVRAY !

Bonjour les amis !

Ce soir,  Lundi 24 Mars, c'est à Civray, au cinéma Ciné-malice , à 20 H 30, que j'aurai le plaisir de vous présenter, dans le cadre des Séances Patrimoine CLAP, le premier film réalisé par Robert Redford en 1980 : Des Gens Comme les Autres...

 Une chronique intimiste très réussie, avec, entre autres, l'excellent Donald Sutherland !

Bande-annonce :

A ce soir !

Fred .

Prochaines séances : le Dimanche 30 Mars à Chauvigny
                                    le Lundi 07 Avril à Gencay
                                    le Dimanche 13 Avril à La Crèche


 

dimanche 23 mars 2014

CINEMA DE MINUIT - UN HOMMAGE QUI FAIT TOUSSER...

Bonjour les amis !

Ce soir , et dimanche prochain, 30 Mars, à 00 H 00, sur France 3  : Smoking puis No Smoking (1993) d' Alain Resnais...



Plus de 20 jours après la disparition du cinéaste, France 3 consent à bouleverser ses programmes pour diffuser le fameux diptyque du cinéaste . Voilà un hommage qui aurait du passer inaperçu , c'était sans doute le but, et qui ne le fut pas , par la grâce d'un tweet rageur de monsieur Gilles Jacob, président historique du Festival de Cannes.
«Si c'est vrai que France TV n'entend honorer Alain Resnais qu'après minuit, le service public n'a pas lieu d'être fier».
 «La TV publique est-elle devenue un monstre froid, incapable d'élan, d'émotion, de changement de programme? Ce n'est pas digne."
S'ensuivit une polémique digne d'une émission de Ruquier, divisant les puristes et les cyniques ( "Mais , Resnais, tout le monde s'en fout !")
Personnellement, je me mettrais volontiers du côté des puristes , mais la lucidité m'oblige à admettre que cela fait belle lurette que les cyniques ont gagné . Pourquoi ?
- La sacro-sainte course à l'Audimat. Cela fait vingt ans et plus que France Télévisions bave devant les succès de TF1. Fictions, info, divertissement, le concours de la plus grosse audience est l'obsession des directeurs de chaîne. Et l'interruption de la pub après vingt heures n'y a rien changé. Certes, De Carolis, puis Pfimlin ont aimé à se vanter des "missions de service public" qu'ils assurent si bien. Mais tout cela sent lourdement, très lourdement le cahier des charges. L'obligation. La figure imposée. France Télévisions ne programme des films difficiles que très tard le soir, et rarement. Et si Depardieu venait à mourir, ils rediffuseraient plus facilement Inspecteur La Bavure que Police. Et sans complexes. Pourquoi ? Parce que la culture, c'est segmentant , comprenez on perd le public des cons. France Télé bouleversera ses programmes pour du sport, de l'info , mais jamais pour de la culture. Trop risqué. Ou alors tard. Faut dire qu'en plus  il y a un filet de sécurité.
- Parce qu'il y a Arte. La chaîne franco-allemande, bonne élève de la culture à la télé . La preuve : deux jours après la mort de Resnais, elle diffusait Mon Oncle d'Amérique, suivi de Mélo. Pas les oeuvres les plus faciles du maître. Joli. Audacieux. On sent l'hommage sincère.  C'est triste à dire, mais depuis sa création, ilil y a plus de vingt ans, Arte sert d'alibi aux autres chaînes publiques pour ne plus programmer d'oeuvres difficiles. Et presque plus d'oeuvres de patrimoine. Je connais des gens qui ne regardent jamais Arte, par principe, parce que c'est "chiant"  et qui , donc, ne verront jamais un film de Resnais, par surprise. Le vrai scandale, il est là. Dans cette ghettoïsation de la culture. On ne pourra jamais forcer les gens à se cultiver, mais le moindre des choses est de leur faciliter l'accès à la culture. Si France Télé avait été honnête avec elle-même, elle n'aurait programmé aucun hommage à Resnais, ou alors, elle aurait fait preuve d'un peu de mémoire, et diffusé, en prime time, un de ses succès en salle, facile d'accès : le fameux On Connaît la Chanson (1997)... Si ça se trouve, ils auraient même fait une bonne audience...


Voilà  pour la polémique . Maintenant, parlons du film.
Cela a été beaucoup repris par les journalistes : Resnais se décrivait comme un farceur. Je dirais même que c'était un joueur. Il n'aimait rien tant que de se fixer des défis en portant à l'écran des matériaux insensés : du Duras, du Bernstein, des opérettes désuettes, ou encore les travaux scientifiques d'Henri Laborit ! Et à chaque fois, il en tirait un résultat vivant, sensible, inédit. A chaque fois... ou presque. En 1989, il essuie un échec en s'acoquinant avec un auteur de BD, Jules Feiffer, pour I Want To Go Home, qui mêle images filmées et dessinées.


Le film est un désastre public et critique. Son plus gros flop.
Il reste alors quelques temps sans tourner , puis tombe sur une pièce d'Alan Ayckbourn, Intimate Exchanges, dont le principe l'amuse : une histoire commence entre plusieurs couples, puis, au moment d'un choix, d'une réponse, d'un départ ou d'un engagement, toutes les options sont montrées : Que se serait-il passé si... Le joueur reprend le dessus et décide d'épurer le dispositif théâtral : il n'y aura plus qu'un couple, et il y aura deux films , pour exploiter au maximum toutes les options imaginables . Et tout commence par une cigarette, d'où le titre...

Reste à trouver deux adaptateurs, Resnais ne scénarisant jamais ses films : il décide de faire appel à un jeune couple d'auteurs-comédiens : Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui...


Ces deux-là viennent de se faire connaître en écrivant et jouant une pièce à succès, devenue un film à succès : Cuisine et Dépendances (1992) : 





Resnais choisit ses deux acteurs dans sa famille : sa compagne Sabine Azéma et le fidèle Pierre Arditi. Dans des décors de carton-pâte, ceux-ci exploitent toutes les situations, explorent tous les registres de jeu, confrontent tous les destins, aidés par le brio du dialogue ( le film est bavard !) et de la mise en scène. 
Le film est un succès public , qui relance la carrière de son réalisateur, et qui prouve aux pisse-froid, aux faiseurs de généralités, et aux patrons de chaîne, que Resnais était tout sauf un metteur en scène chiant et prétentieux. Il faisait partie de la catégorie des malicieux. Il y en a de moins en moins. Et ça nous manque.



 A plus !
Et votez bien !

Fred.

 

 

dimanche 16 mars 2014

CINEMA DE MINUIT - ATTENTION FEMMES DANGEREUSES...

Bonjour les amis !

Je me suis planté en vous annonçant pour ce soir l'hommage à Resnais, qui aura lieu les 23 et 30 Mars.
En attendant, début d'un cycle consacré au Cinéma Italien, avec

ce soir, à 00 H 15 sur France 3 : Mogli Pericolose (1958) , de Luigi Comencini...


J'ai déjà écrit ici, au sujet de Luigi Comencini, que s'il était un des grands maîtres de la Comédie Italienne , il était aussi celui dont la carrière avait connu le plus grands nombre de hauts et de bas, malgré la renommée de son premier grand succès, Pain, Amour et Fantaisie (1953) :



C'est la raison pour laquelle, devant un inédit de Comencini, la circonspection s'impose. Surtout que le film en question est un inédit de chez inédit, et qu'il est bien difficile de trouver des infos à son propos.
Il apparaît qu'il s'agit d'un film à sketches, bâti autour de trois femmes qui doutent de la fidélité de leurs maris respectifs, et qui décident d'engager une danseuse professionnelle pour les tester. La description faite des personnages féminins dans les résumés que j'ai pu lire ( jalouse, aigrie) et le titre de l'oeuvre (littéralement : Femmes Dangereuses) laisse à penser qu'il s'agit plus d'une comédie gentiment misogyne que d'un brulôt féministe. Sentiment renforcé par un casting féminin constitué d'anciens mannequins.


Sylva Koscina, qui joue la danseuse,  est celle qui connaîtra la plus jolie carrière . Très belle, elle est remarquée par Pietro Germi, et est souvent employée comme Sophia Loren du pauvre. La mode du péplum la lance définitivement, la faisant apparaître légère et court-vêtue :



Une tendance qui s'accentuera dans les décennies suivantes, faussant son image. Boulimique de travail , mal conseillée,  ne refusant aucun rôle, elle tournera aussi bien avec Sautet, Fellini ou Risi, qu'avec le redoutable nanardeur Jess Franco !




Giorgia Moll aura moins de chance, malgré le parrainage de Comencini , et une prestation injustement oubliée d'assistante de Jack Palance dans le mythique Mépris de Godard (1963)...



Dorian Gray ( ! - Fallait oser, les fans d'Oscar Wilde apprécieront) était, quand à elle, une plantureuse starlette, qui connaît avec ce film son heure de gloire : elle remporte en effet pour son rôle le Ruban d'Argent de la meilleure actrice , sorte d'équivalent de nos Césars). Elle sombrera ensuite très rapidement dans l'oubli.


Notons également que Comencini retrouve deux grands habitués de la Comédie Italienne, Renato Salvatori et Franco Fabrizi.
Peut-être, encore une fois, cette rareté sera une bonne surprise.
Quoi qu'il en soit, peu de temps après, Comencini recontrera un des ses acteurs fétiches, Alberto Sordi, et tous deux donneront le meilleur d'eux-mêmes dans La Grande Pagaille (1960), avec Serge Reggiani  :


A plus !
Fred.



dimanche 9 mars 2014

CINEMA DE MINUIT - ET DD DEVINT DARRIEUX ...

Bonjour les amis !

Ce soir, à 00 H 10, sur France 3 : Mayerling (1936) , de Anatole Litvak...


 En 1936, Danielle Darrieux a 19 ans , et , déjà, presque une vingtaine de films à son actif. Elle connaît d'abord le succès en jouant dans des comédies légères, le plus souvent musicales, où sa jeunesse et son tempérament débridé font merveille. On l'associe assez souvent à Albert Préjean, dans des films à succès, tels Quelle drôle de Gosse ou La Crise est Finie :


Sur le tournage de L'Or dans la Rue, un autre Darrieux/Préjean, elle rencontre un scénariste, qui ne tarde pas à devenir son metteur en scène ... et son époux : Henri Decoin. C'est lui qui l'encourage à délaisser les comédies pour se tourner vers des rôles plus dramatiques. Il parvient à lui donner plus de gravité dans leur premier film en commun , Le Domino vert.


Mais les producteurs ricanent : "Darrieux, pour eux,  c'est du champagne" écrira-t-elle dans ses Mémoires. Elle est , à l'époque, une jeune actrice très populaire. Les jeunes spectatrices se reconnaissent en elle , et lui écrivent, par l'intermédiaire d'une presse magazine qui la surnomme "La Fiancée de Paris" ou "DD"...




 (Images empruntées à un excellent blog, incroyablement documenté, sur la dame :

Autant dire que le réalisateur Anatole Litvak fit preuve d'originalité en demandant à la jeune vedette d'incarner le rôle principal du drame qu'il s'apprêtait à tourner  : Mayerling.
Litvak est un cinéaste d'origine ukrainienne (decidément ! ) qui tourna un peu partout en Europe avant de se poser quelques temps en France. Là, il se lie d'amitié avec le grand romancier Joseph Kessel, et adapte son roman L'Equipage, avec Vanel, qui est un grand succès...
Les deux amis ( avec la complicité , cette fois encore, de Marcel Achard !) s'attaquent donc à une oeuvre plus ambitieuse, tirée d'un roman à succès de Claude Anet, romançant l'évènement historique de Mayerling .
Petit rappel : le 30 Janvier 1889, Rodolphe d'Autriche, fils de l'empereur François-Joseph, et sa maîtresse Maria Vetsera sont retrouvés mort dans un pavillon de chasse. La thèse du suicide est la plus souvent retenue. L'Autriche, des têtes couronnées, un amour illégitime, et une fin tragique, voilà de quoi faire un roman ou un grand film romanesque. Ce qui est le cas ici. Le film, élégamment mis en scène, bénéficie d'une interprétation superbe de ses deux interprètes principaux . Charles Boyer, dont la sensualité et la voix de French Lover faisait qu'à cette époque, il faisait sans arrêt des allers-retour entre Paris et Hollywood, sait rendre son personnage massif en même temps que sensible, rendant crédible le drame à venir . Quand à Darrieux, coachée par Litvak ( et par Decoin !) , elle se révèle une comédienne complète, capable de susciter le désir ou d'émouvoir. 
Le film sera un triomphe pour tout le monde . Boyer s'en servira pour asseoir sa position à Hollywood, avec Litvak dans ses bagages, qui fera une magnifique carrière, entre autres dans le mélodrame. Quand à Darrieux, cette petite marche franchie la fit devenir la star numéro un de France... 
Seule au sommet, jusqu'à l'arrivée de MM... Michèle Morgan, l'année suivante...

A noter que Terence Young tenta un piteux remake, en 1968, avec Catherine Deneuve, James Mason... et Omar Sharif en Rodolphe d'Autriche !!!


Galerie de photos :



 

A plus !
Fred.

Note : la semaine prochaine, le CDM rendra hommage à Alain Resnais en programmant Smoking , et la semaine suivante, No Smoking...  J'en profiterai pour évoquer la juste polémique concernant cet hommage tardif, dans tous les sens du terme...

 



 
 

dimanche 2 mars 2014

INCONNUE A CETTE ADRESSE : GENCAY...

Rebonsoir les amis !

Demain, Lundi 03 Mars, c'est au Cinéma de Gencay, à 20 H 30, dans le cadre des Séances Patrimoine CLAP Poitou-Charentes,  que j'aurai le plaisir de vous présenter Lettre d'une Inconnue (1948) de Max Ophüls !


Une magistrale adaptation de la nouvelle de Stefan Zweig par le réalisateur de La Ronde et de Madame De... avec Joan Fontaine,  l'inoubliable Rebecca de Hitchcock !

Si vous voulez en savoir plus, reportez-vous à l'article que j'avais consacré au film à l'occasion de son passage au Cinéma de Minuit, en Mai 2013, en cliquant sur le lien ci-dessous :

LETTRE D'UNE INCONNUE


Extrait :




A demain !
Fred.

Prochain Film Patrimoine CLAP : Des Gens Comme Les Autres (1980) de Robert Redford...

 

CINEMA DE MINUIT - ON A EGARE LE MESSAGE...

Bonsoir  les amis !

Ce soir, à 00 H 10 ( Eh oui, c'est fini, les JO !) sur France 3 : Le Messager (1937) de Raymond Rouleau...


Chronique dédiée à Alain Resnais...
 
S'il y a une époque  bien connue de la carrière du père Gabin, c'est bien la période 1935-1940.
1935, C'est l'explosion du mythe Gabin, avec La Bandera de Duvivier :


Et 1940, c'est Remorques de Grémillon, dialogué par Prévert, dernier chef d'oeuvre avant l'exil aux Etats-Unis... Le film se terminera d'ailleurs sans lui , et sortira en 1941 :


Entre ces deux repères, une succession quasi ininterrompue de classiques incontestables. Allons-y  pour l'inventaire dans l'ordre chronologique :  La Belle Equipe - Pépé Le Moko - La Grande Illusion - Gueule d'Amour - Le Quai des Brumes - La Bête Humaine - Le Jour se Lève ! Ouf !
Cette enfilade de chefs-d'oeuvre , considérés comme tels par le public comme par la critique ( ce qui n'est pas le cas de la période patriarche de Gabin, après guerre) , en fait un authentique Âge d'Or pour l'acteur .
Mais dans ce classement , on oublie souvent... trois autres films.
L'un d'entre eux est un film mineur de Renoir, Les Bas-Fonds (1936), adaptation ratée de Gorki, connu seulement pour avoir été l'unique confrontation Gabin/Jouvet...

... Et les deux autres sont complètement oubliés : Le Récif de Corail de Maurice Gleize ( 1938 - un Gabin/Morgan), et ce Messager !
Je vais être honnête, je n'ai jamais vu ce film, et n'en avais même jamais entendu parler. Les considérations qui vont suivre sont donc des réflexions a priori , que le visionnement du film va peut être éclairer...


Raymond Rouleau, venu de Belgique, est un touche-à-tout : il mènera de front , dès le début des années 30, une carrière de metteur en scène, de comédien, de décorateur et de musicien ! S'il est très souvent sollicité comme jeune premier avant la guerre, ce n'est qu'après celle-ci que son talent de directeur d'acteur explosera, et au théâtre, avec , entre autres, les Sorcières de Salem, en 54, avec Montand et Signoret !
Le Messager est son premier projet ambitieux pour le cinéma. Coup de pot, il a deux grandes stars sous la main : Gabin et Gaby Morlay. Pas de chance, il adapte Henry Bernstein, l'auteur en vogue, qui a énormément vieilli. Et le pitch est d'ailleurs ce qu'il y a de plus vieillot : un agent colonial ( le jeune et souvent pénible Jean-Pierre Aumont)  , troublé  par les confidences de son supérieur (Gabin) au sujet de sa femme (Morlay) , revient au pays et devient l'amant de celle-ci. Quand le mari rentre à son tour , la femme implore son pardon et le jeune gars se tue. Youpi.
Ce qui sauve parfois Bernstein, c'est sa langue très appliquée, formidablement bien rendue, comme ça se trouve,  par le tout juste regretté Alain Resnais dans son adaptation de Mélo (1986)...
Mais ici, l'adaptation est signée Marcel Achard !



Boulevardier rigolard, plus habile que génial, l'auteur de Jean de la Lune ne semblait pas être le mieux placé pour adapter cette oeuvre mélodramatique...
Ajoutons que Gaby Morlay était déjà l'interprète à la scène de nombreuses pièces de Bernstein.

 
Il est donc à craindre qu'elle soit beaucoup plus à l'aise dans ce drame bourgeois que notre prolo-Jeannot. Et quand je dis à l'aise, je pense que ça va y aller humide dans le trémolo !
Bref, de deux choses l'une : soit le film est un bijou méconnu, et il faudra militer pour qu'il vienne rejoindre ses petits camarades dans le panthéon gabinesque, soit c'est un film raté, ou mineur, et il est justement oublié...
Petit indice quand même : il fut un échec commercial à l'époque, qui stoppa net la carrière de réalisateur de Rouleau jusqu'à 1946...
A noter aussi que, durant sa traversée du désert, en 1950,  Gabin retrouvera Bernstein dans le méconnu Victor, sans plus de succès...

A plus !
Fred.