mercredi 30 novembre 2011

VIANDOX PART 3

Bonjour les amis !

Troisième partie du Viandox, avec une des plus belles plaidoiries de l'histoire du barreau...

Filmé par Marc Ory. Son : Steeven Abrioux. Montage et Supervision : Edouard Audouin.
Affiche : Loïc Méhée.


viandox fred abrachkoff - nov 2011 - ep 3 -carlos par chkoff86

A plus.
Fred.

mardi 29 novembre 2011

VIANDOX PART 2 !

Bonjour les amis !

Suite du Viandox capté le 15 Novembre 2011 au Zinc de Poitiers.

Filmé par Marc Ory . Son : Steeven Abrioux. Montage et supervision : Edouard Audouin.
Affiche : Loïc Méhée.


viandox fred abrachkoff - nov 2011 - ep 2... par chkoff86

A plus.
Fred.

lundi 28 novembre 2011

LE VIANDOX NOUVEAU EST ARRIVE !

Bonjour les amis !

Voici donc la première partie du Viandox du 15 Novembre 2011, en live au Zinc de Poitiers !

Filmé par Marc Ory. Son : Steeven Abrioux. Montage et supervision : Edouard Audouin.
Affiche : Loïc Méhée.
Merci à eux.


Enjoy !


viandox fred abrachkoff - nov 2011 - ep 1 - la... par chkoff86



A plus.
Fred.

dimanche 27 novembre 2011

CINEMA DE MINUIT : QUAND FEDERICO RENCONTRE GIACOMO...

Bonjour les amis !

Ce soir , à 00 H 15, sur France 3 : "Le Casanova de Fellini" (1976)...


Sept ans après l'évocation de Comencini, diffusée la semaine dernière, c'est au tour du maestro Fellini de s'emparer de la vie du plus célèbre des vénitiens. De la part du truculent Federico, l'on pouvait s'attendre à une évocation épique, hédoniste, débordante de vitalité et d'érotisme gourmand. Seulement , voilà : plus il prépare son film, plus le cinéaste trouve son sujet antipathique, sinistre, morbide. Le film devient donc un portrait sombre, presque à charge, d'un homme creux, superficiel, d'un parasite, d'un mort en sursis...



Pour servir cette lente descente aux enfers d'un homme obscolète, on retrouve l'inventivité visuelle du réalisateur, une nouvelle partition brillante du fidèle complice Nino Rota, et aussi la composition étonnante de l'excellent Donald Sutherland, pourtant vénitien comme je suis birman, et qui donne à son personnage un cynisme et un désespoir qui portent littéralement le film...

Parmi les scènes marquantes, celle de la poupée dansante :



A ne pas rater, donc.

A plus.
Fred.

dimanche 20 novembre 2011

CINEMA DE MINUIT - RONDO VENEZIANO...

Bonjour les amis !

Ce soir, à 00 H 15 sur France 3 : "Casanova, un adolescent à Venise" (1969) de Luigi Comencini...




Après un cycle Cinéma Français assez mollasson, le CDM enchaîne sur le Cinéma Italien et met le turbo en nous proposant les deux plus belles oeuvres inspirées par par le sieur Giacomo Casanova : la version de Fellini, diffusée la semaine prochaine, et celle de Luigi Comencini, diffusée ce soir.

Luigi Comencini est un des cinéastes les plus importants de ce qu'on appelle la Comédie Italienne. Il partage néanmoins avec son talenteux collègue Dino Risi le défaut de refuser des commandes indignes de lui. Il a même renié son premier film important, "Pain, Amour et Fantaisie" (1953) selon lui phagocyté par son interprète principal, l'imposant Vittorio De Sica... Mais à vrai dire, on se souvient surtout de sa partenaire, Gina Lollobrigida :



C'est ce film qui délie les bras de Comencini et lui permet de monter, aux côtés d'autres commandes, des projets plus personnels : "La Grande Pagaille" ,"L'Argent de la Vieille" ou ce "Casanova", considéré à juste titre comme un des ses meilleurs films.
Comencini est passionné par le monde de l'enfance,ce qui lui a déjà inspiré le magnifique "Incompris" (1967) :




Il décide donc de se concentrer sur les quelques chapitres des Mémoires de Casanova consacrés à sa jeunesse à Venise. On y voit donc comment le petit Giacomo devient le vicomte libertin que la légende a retenu. La reconstitution est une des plus réalistes jamais faites autour du Venise du XVIIIème. Comme dans toute Comédie Italienne qui se respecte, le ton oscille en permanence entre gravité et rire...

En 1972, Comencini se penchera encore une fois , pour la télévision italienne, sur une enfance difficile : celle de Pinocchio.
Le feuilleton et son générique restent cultes, encore aujourd'hui :



A plus.
Fred.

Post-Scriptum : pour cause de résidence autour de la soirée Cabaret de la Clique d'Arsène à Vouillé samedi 26 Novembre (viendez nombreux !), interruption de ce blog jusqu'à Dimanche prochain. A tout bientôt !

samedi 19 novembre 2011

LE PLUS GRAND CABARET DU CANTON...

Bonjour les amis !

Ce soir à 19 H 30, à La Passerelle de Nouaillé-Maupertuis, qu'est-ce donc qu'il y aura ?

- Le Viandox de Fred Abrachkoff

puis

- Dan Panama

et enfin

- Mmmmhpfff Trio

Une super soirée en perspective.

A ce soir.
Fred.

vendredi 18 novembre 2011

UN GOÛT HAMMER...

Bonsoir les amis !

Ce soir, dans le cadre du pertinent festival OFNI, est organisée une soirée autour de la Hammer Films, en présence de Nicolas Stanzick, auteur de "Dans les griffes de la Hammer"...



Pour commencer, précisons une chose : les thuriféraires du cinéma dit "bis" m'agacent. Ils ont pour moi trop souvent tendance à vouloir transformer de la merde en or, et je fais partie des cinéphiles perplexes devant certaines initiatives de la Cinémathèque Française, comme , par exemple, il y a quelques années, une rétrospective importante (60 films, quand même) consacrée au nullissime Jess Franco.
Ceci étant dit, je fais également partie des cinéphiles qui considèrent que la série B, et plus généralement le cinéma de genre , sont, encore aujourd'hui, injustement méprisés.
Et les productions de la Hammer Films sont pour moi la démonstration que l'on peut innover, inventer au cinéma, dans le cadre d'un genre bien défini.
Ainsi, à la fin des années 50, alors que les monstres popularisés par la firme américaine Universal (Frankenstein, Dracula, Loup-Garou ou momie) n'étaient plus que des pantins ridicules, objets de parodies ou de sombres navets, un des ses réalisateurs maison, Terence Fisher, va révolutionner ces mythes, avec, entre autres , "Le Cauchemar de Dracula " et "Frankenstein s'est échappé" :





L'un des points forts de Fisher est de bien s'entourer : d'abord, d'un scénariste astucieux, Jimmy Sangster, qui amènera les récits originaux sur les rives de l'érotisme et de la psychanalyse, et ensuite, de deux acteurs jusqu'ici sous-employés : d'abord, Christopher Lee, qui fera de son Dracula un géant au magnétisme animal, loin du côté "Dandy des Carpathes" de Bela Lugosi, ensuite et surtout Peter Cushing dont les compositions complexes enrichiront considérablement les figures trop souvent monodimensionnelles de Van Helsing et du baron Frankenstein.
Il est de bon ton de dire qu'hors Fisher, les productions de la Hammer ne valent pas tripette. Ce n'est pas vrai. D'abord, Fisher ne fut pas toujours inspiré : sa "Momie" ou son "Fantôme de l'Opéra" traînent un peu la patte. Mais quel que soit le réalisateur impliqué (Roy Ward Baker, Freddie Francis, Don Chaffey, pour ne citer qu'eux), il y a toujours quelque chose à prendre dans un film de la Hammer, une certaine élégance mêlée à une pointe fine de mauvais goût, et puis,ces acteurs insubmersibles, de premier ou de second plan, jouant une profanation de sépulture comme ils attaqueraient un monologue de Shakespeare.
Les années passant, l'érotisme se fait plus présent, et l'on peut être reconnaissant à la Hammer d'avoir fait de Raquel Welch une femme préhistorique dans "Un million d'années avant J.C" (1967) :



Ou d'avoir livré une version "sexy" de la nouvelle de Stevenson dans "Dr Jekyll & Sister Hyde" (1971) :



Tout ça pour vous recommander d'aller ce soir au Dietrich, à partir de 20 H 30.
Les deux films programmés ne sont pas, à mon avis, les meilleurs crus de la firme, mais, comme je vous l'ai dit, un film Hammer, c'est toujours un délice pour l'oeil, la tête et les sens...

Post-scriptum : si vous voulez en savoir plus sur le cinéma "Bis", plutôt que de lire la prose immature des actuels rédacteurs de Mad Movies, je vous incite à vous plonger, si vous le pouvez, dans la trilogie "Ze Craignos Monsters" (editions Vents d'Ouest), signée par l'excellent fondateur de la dite revue, Jean-Pierre Putters, qui lui, sait faire partager son amour du cinéma alternatif tout en gardant un véritable regard critique sur les oeuvres et les auteurs dont il parle...


A plus.
Fred.

jeudi 17 novembre 2011

ELEPHANT BOIT LA TASSE...

Bonjour les amis !

Laurence Parisot a dû avoir un malaise en lisant les journaux ce matin. Elle qui est en plein dans son opération de com' "Taxez les salariés, mais continuez à faire des cadeaux aux entreprises", la décision de justice datée de ce matin a dû la faire, comme elle aime à dire, "tomber de l'armoire"...
En effet, la cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a estimé qu'au vu des résultats GLOBAUX du groupe Unilever, largement positifs, sa filiale Elephant (les tisanes bien connues) n'avait pas le DROIT de mettre en place un plan social dans son usine de Gemenos, près de Marseille.les licenciements prononcés dans le cadre du projet de fermeture du site sont donc annulés.
Eh oui, messieurs les hérauts de la mondialisation. Il est un peu facile d'avoir une vue générale des choses quand ça arrange les entreprises, et de "sectoriser" quand il s'agit de couper des branches soi-disant mortes.
Les dirigeants de l'usine considèrent l'arrêt de la cour d'appel "erroné et surprenant". Tiens, tiens, je croyais qu'on avait pas le droit de commenter une décision de justice...
En tous cas, elle est là, l'info sociale du jour, et non pas dans l'effet d'annonce de M.Sarkozy, "refusant" le plan social de PSA.
Une parole de justice étant ô combien plus fiable que celle d'un politicien...

A plus.
Fred.

mercredi 16 novembre 2011

PRENDS TON DIPLOME ET CASSE-TOI...

Bonjour les amis !

On en parle un peu, mais pas trop. Il faut dire, à la décharge des média, qu'en ce moment , la saloperie est nombreuse et parfois terrée dans les coins.
Il s'agit d'une circulaire datant de Mai dernier, envoyée par les sympathiques Guéant et Bertrand aux préfets de région et de départements, leur demandant d'examiner de plus près les demandes d'autorisation de travail des étudiants étrangers. Car, voyez-vous, "Les étudiants étrangers ont prioritairement vocation, à l'issue de leur séjour d'études en France, à regagner leur pays pour y mettre en oeuvre les connaissances acquises". On ne saurait être plus clair : prends ton diplôme et dégage.
C'est drôle : il y a quelques temps, on accusait certains footballeurs d'être formés en France , pour ensuite aller jouer dans leur pays d'origine, les ingrats. Là, c'est le contraire. L'investissement fait sur ces étudiants par les universités françaises , on veut que d'autres pays en récoltent les fruits. Au nom de la baisse de l'immigration professionnelle.
C'est peu de dire que c'est bête. On n'est même plus dans l'immigration choisie, on est dans l'immigration rejetée, statistiquement rejetée, quelque puissent être les profits intellectuels et économiques. (N'oublions pas qu'un travailleur cotise, et peut même créer des emplois !)
Les Etats-Unis, depuis longtemps, et aujourd'hui la Chine, l'Inde ont, eux, compris l'intérêt qu'ils pouvaient avoir à "capter" les talents du monde .
Nous, en France, et sur le vieux continent, nos talents, on les envoie se faire voir...
Si ça, c'est pas de la décadence...

A plus.
Fred.

mardi 15 novembre 2011

LULU BERLUE...

Bonjour les amis !

On n'entendait pas parler de lui. Et c'était tant mieux. On se disait : enfin. Enfin un héritier qui va faire autre chose de sa vie que de tâcher d'être à la hauteur de la légende paternelle, ou maternelle. On se disait : peut-être est-il garagiste, employé de banque ou alors fait-il la route ?
De lui, enfin, on pouvait dire : "Tiens, qu'est-ce qu'il est devenu, celui-là ?".
Mais hélas, l'appât du gain et la reproduction des élites ont la peau dure.
Et le voilà. D'un coup. Lulu. Lulu Gainsbourg. Sorti de nulle part. Et depuis dix jours, star évidente. Avec ses oeuvres ? Non, bien sûr, avec celles de son père, ça se vend mieux , s'est-on dit chez Mercury.
Et voici d'un coup , l'album. Un premier album, simple, hein, un peu fait à la maison, qui réunit ses "amis" (!!) Johnny Depp (à qui il y a emprunté son look d'il y a quinze ans), Vanessa Paradis, et Scarlett Johansson ! Rien que ça !
J'ai vu le garçon chanter en live, hier , à la fin du journal du France 2, sans "trucage studio". Pas de voix, justesse approximative, gestuelle limitée et fabriquée, charisme de palourde. Fumisterie.
Cette pure opération marketing aurait pu être mignonne, maladroite, mais touchante. Elle ne l'est pas. Elle ne l'est pas car elle sent le "coup" promotionnel ultra-anticipé, reposant exclusivement sur la renommée d'un mort. Et c'est insupportable, à l'heure où de jeunes chanteurs pétés de talent, et fils de personne (Carmen Maria Vega, Cyril Mokaiesh, pour ne citer qu'eux) rament comme des fous dans les mêmes maisons de disque pour arriver à enregistrer un second album , le plus souvent au rabais...
Peut-être que je me trompe, peut-être que le génie est héréditaire par nature,et que Lulu va développer des talents équivalents à ceux de M...
Une chose est sûre, hélas, c'est qu'en l'état, et tant qu'il ne changera pas de nom, sa carrière est assurée pour au moins dix ans, quel que soit, au fond, son talent véritable...
Il y a vraiment un problème "Fils de" dans le milieu artistique français. Vraiment.

A ce soir, au Zinc, 19 H 30.
Fred.


Pour vous faire une idée :

lundi 14 novembre 2011

BLEU COMME L'UMP, BLEU COMME RADIO BLEUE...

Bonjour les amis !

A quoi reconnaît-on un imitateur ringard de province ? Il imite Georges Marchais, mort depuis 15 ans. Cela, déjà , parce qu'il imite d'autres imitateurs, mais aussi parce qu'il s'adresse en grande majorité au public des maisons de retraite, pour qui la vie politique s'est arrêtée aux environs de 1990...
En comparant François Hollande à Babar, c'est Luc Chatel qui se ridiculise. Pas par le niveau de l'attaque : de toutes façons, l'UMP, prisonnière de son épouvantable bilan, ne pourra, jusqu'en Mai prochain, pour s'en sortir, QUE pratiquer l'injure.
Non, Chatel se ridiculise en choisissant une référence antédiluvienne . Babar ? Et pourquoi pas Les Pieds Nickelés ? On sent trop , derrière ce choix, la volonté de trouver un personnage qui parle à tous, et surtout, surtout , aux vieux, aux très vieux. Et on imagine Luc Chatel en gigolo de thé dansant, faisant valser Mamie et Papy tout en leur faisant les poches, ce qui est une spécialité maison.
Cette sortie est presque un aveu. L'aveu d'une droite prisonnière d'une culture désuète, d'un parti qui se veut rassembleur, mais qui n'est que poussièreux. Eva Joly va-t-elle bientôt se faire traiter de Bécassine, et Mélenchon de Sapeur Camembert ? C'est à craindre...
Pour faire plus moderne, pas diffcile : les candidats de gauche n'auront qu'à traiter Chatel de Kid Paddle et Copé de Lapin Crétin...
Quel dommage que Borloo se soit retiré de la course : on avait trouvé notre Bob l'Eponge !

A plus !
Fred.

samedi 12 novembre 2011

CINEMA DE MINUIT : DANS LA JOIE ET L'ALLEGRET,,,

Bonjour les amis !

Demain dimanche, à 00 H 20 sur France 3 : "Lac aux Dames" (1934) de Marc Allégret...


On confond souvent Marc Allègret avec son jeune frère Yves, qui, après la seconde guerre mondiale, fera une très jolie série de films "sombres" avec, entre autres, Gérard Philipe et Simone Signoret. L'Âge d'Or de Marc se situe plutôt dans les années 30. Et encore faut-il relativiser. En effet, si ses films furent, en leur temps, de jolis succès critiques et commerciaux, il faut bien avouer qu'ils ont, pour la plupart, assez mal vieilli. "Orage", "Les Beaux Jours" ou encore "Gribouille" qui révéla Michèle Morgan, sont des films inscrits dans leur époque, mais assez difficiles à regarder aujourd'hui.
On fera une exception pour le mythique "Entrée des Artistes" (1938), qui, en fait, ne lui doit pas grand'chose : ce film culte autour du théâtre repose en grande partie sur les dialogues d'Henri Jeanson, déroulant le tapis rouge à son ami Louis Jouvet :



Quoi qu'il en soit, si Allégret a une qualité, c'est celle de découvreur de talents : sur les conseils de Jouvet, il engage pour "Lac aux Dames" le jeune Jean-Pierre Aumont , ce qui lancera sa carrière. Même s'il faut avouer qu'Aumont trouvera ses meilleurs rôles de l'autre côté de l'Atlantique, après 1940 , comme dans "La Croix de Lorraine" de Tay Garnett , en 1944 :



Autre grande révélation du film, Simone Simon. Cette étoile filante mena très vite une carrière parallèle entre la France et les Etats-Unis . Ses deux rôles marquants furent dans "La Bête Humaine" de Renoir (1938)...



Et surtout, surtout, la mythique "Féline" de Jacques Tourneur (1942), rôle pour lequel elle reste dans le coeur de tous les cinéphiles...



Dernière curiosité de ce film daté, inspiré d'un roman rose de Vicky Baum : les dialogues en sont signés... Colette ! Oui, oui, L'auteur du "Blé en Herbe" !!

A plus.
Fred.

vendredi 11 novembre 2011

LA GRANDE PARADE DES DESSINS ANIMES... DU 11 NOVEMBRE !

Bonjour les amis !

La Première Guerre Mondiale fut un traumatisme qui impacta tous les secteurs de la société, y compris celui de l'art et du divertissement. C'est ainsi que dans les années 20 et 30, et avant que Disney ne vienne édulcorer, châtrer les codes du dessin animé, les tranchées et les combats sanglants furent représentés dans le cartoon américain. En voici quelques exemples :

(Attention ! Ces cartoons "de guerre" étant , par définition, assez violents, je vous conseille de les visionner seuls avant de décider de les montrer à vos pitchounes ! Pas la peine de venir chouiner après...)

D'abord, "Bosko the Doughboy" (1931) de Hugh Harman et Rudolf Ising...



(On notera comment les gags sont inspirés directement du quotidien des tranchées, notamment dans la première partie, et la relative violence de celui où un soldat TIRE à la mitrailleuse sur le spectateur...)

Ensuite, dans le même esprit, "Boom Boom" (1936) de Jack King, avec Porky Pig...



( Désolé pour la copie, pas trouvé mieux...)

Et enfin, le célèbre et très sombre "Peace on Earth" (1939) , de Hugh Harman, hymne pacifiste, qui décrit de façon très effrayante un univers post-apocalyptique peuplé d'animaux, après que l'homme se soit exterminé lui-même...



( A noter que ce cartoon s'inscrit dans la vague "isolationniste" américaine, très forte à l'époque, qui rejetait l'entrée dans le conflit européeen, et qu'il fut nominé pour... le Prix Nobel de la Paix !)

A plus !
Fred.

jeudi 10 novembre 2011

CONNAISSANCE DU MONDE...

Bonsoir les amis !

Toujours avide de rencontrer (et pourquoi pas repeupler) des terres inconnues, votre serviteur sera samedi soir à Ligugé, salle Pichereau, à 20 H 30, pour y servir son Viandox, accompagné de quelques verroteries pour amadouer l'autochtone.
"Li Missié Brachkoff, li très malin !"
Venez nombreux.

A plus.
Fred.

mercredi 9 novembre 2011

LA PREMIERE COULEUVRE DE CES MESSIEURS EST AVANCEE...

Bonjour les amis !

François Hollande devrait faire attention. Jusqu'ici, sa relative suffisance, son côté "j'ai gagné d'avance" était plutôt sympathique, dans la mesure où il faisait penser à la fierté du petit gros de la classe , arrivant 3ème au cross UNSS.
Mais son statut d'"Alternative à Sarkozy" peut s'effriter vite fait. Surtout si monsieur prend des positions, disons, contestables vis-à vis de l'électorat traditionnel de gauche. Certes, celui-ci est partagé sur la question du nucléaire. Et, en effet, la question est plus complexe qu'il n'y paraît.
De là à prendre fait et cause pour le monstrueux projet de l'EPR, moins d'un an après Fukushima, il y a un pas. Surtout quand on sait pourquoi il le fait. Il le fait, dit-il, pour préserver l'emploi, dans la région de Flamanville, où, comme par hasard, la majorité des élus sont socialistes...
Alors, si voter Hollande, c'est voter pour les mêmes petits calculs électoralistes qui ont fait abandonner, récemment, la taxe sur les parcs d'attraction, ça donne vraiment pas envie...
Apprenant cela, Europe Ecologie a suspendu ses négociations avec le PS. Bien fait. Il ne reste plus au candidat qu'à hurler que les ouvriers sont tous des feignasses, et il perdra le soutien du Front de Gauche.
Comme ça , le PS pourra, en toute tranquillité, perdre les présidentielles tout seul comme un grand.
On a hâte d'y être...

A plus.
Fred.

lundi 7 novembre 2011

DORMIR DU SOMMEIL DU RICHE...

Bonjour les amis !

C'est presque trop beau : à l'heure où le bourreau Fillon, avec des trémolos dans la voix, s'apprête à mettre la main dans nos poches pour nous piquer le peu qui nous reste, certains journaux européens relatent une anecdote qui vaut son pesant de somnifères : lors du G20,à Cannes, alors que David Cameron dormait dans un hôtel à 1920 euros la nuit, que le président chinois Hun Jintao dépensait 10 000 euros pour sa suite, notre bien-aimé président Nicolas pionçait, lui, à l'Hôtel Majestic, pour... 37 000 euros la nuit !
Je pense que ça se passe de commentaires.
De toutes façons, il n'y a que des injures qui me viennent à l'esprit.

A plus.
Fred.

dimanche 6 novembre 2011

TIENS, FUME, STEVEN, C'EST DU BELGE !

Bonjour les amis !

J'avoue que la tintinophilie m'a toujours un peu dépassé. Depuis mon enfance, j'ai toujours trouvé ce petit reporter asexué assez fadasse, et ses aventures, disons, trop simples, trop "probables" (même avec un yéti !).
Ado, j'ai pris conscience des travers "politiques" des créations d'Hergé : une certaine misogynie (la Castafiore !), un regard colonial plongeant sur toutes les civilisations visitées par le reporter ( de la Chine à l'Australie) et surtout un racisme flamboyant, qui explose littéralement dans Tintin au Congo, pourtant "redessiné" en 48, mais que l'on trouve également dans la figure de Rastapopoulos, espèce de synthèse de ce que le petit blanc appelait le "Métèque".
Certes, il faut remettre tout cela dans le contexte de son époque, mais , malgré cela, le manque d'humour, de distance , ces histoires aussi carrées que leurs bulles, m'ont toujours gêné aux entournures.
Je leur ai toujours préféré la magie des aventures de Spirou.
Oh, certes, au départ, le personnage du petit groom créé en 1938 par Rob-Vel avait à peu près le charisme d'une bouteille d'eau.


Et puis, et puis, on le fit sortir de son hôtel, on lui fit adopter un petit écureuil, Spip, et son deuxième dessinateur, Jijé, lui adjoignit un partenaire, Fantasio, plagiat d'un personnage d'une BD américaine :



Mais surtout, surtout, en 1946, le destin de Spirou et Fantasio fut confié au jeune André Franquin.
Franquin installa alors ses personnages dans des univers ô combien drôles et poétiques :le village de Champignac, d'abord, avec son Comte, inventeur flegmatique, sorte de Tournesol aérien, et son maire, bedonnant et suffisant , inaugurant avec fierté un feu rouge... sans carrefour !



Au fil des albums, Franquin "lâche" le réalisme pour des univers et des pitchs toujours plus fous, où les animaux (gorille, rhinocéros ... et même murène !)tiennent une place de plus grande... A tel point qu'en 1952, il finit par en inventer un, d'animal, et pas des moindres, le Marsupilami.


( Extrait de l'adorable "Nid des Marsupilamis", à lire absolument...)

Et tout ce petit monde enrichit l'univers jusqu'ici conventionnel du petit groom. Celui-ci, à qui Franquin écrit volontairement des dialogues assez naïfs, n'en est pas pour autant oublié, et demeure un personnage dynamique, volontaire, sans être gnan-gnan.
Spirou apparaîtra même comme un businessman, responsable de son journal, dont Fantasio est le rédacteur en chef, quand ils devront tous deux affronter la tornade... Gaston Lagaffe, à partir de 1957 :




Bref, les carcans sautent : Fantasio, qui était le farfelu, devient le garde-fou... Spirou le sage se détend, devient à l'occasion ridicule, et il lui arrive même, à l'occasion,de jurer, comme dans la planche ci-dessus...

Quand il abandonne le personnage en 1969, Franquin en a fait le prétexte à des aventures toujorus plus délirantes. Il y a , pour moi, à peu pès la même distance entre Hergé et Franquin qu'entre Disney et Tex Avery.
Ses successeurs ont connu parfois des difficultés. Mais la liberté prise par Franquin leur a permis d'emmener le personnage où ils voulaient , pour le meilleur (Fournier , Tome et Janry), ou pour le pire (Nic et Cauvin !), alors, que , sans continuation autorisée, les 24 albums de Tintin se fossilisent, se couvrent de poussière, faisant du catalogue Casterman une espèce d'étrange musée de la BD d'antan...
Redécouvrez donc les aventures de Spirou et Fantasio, et toute l'oeuvre de Franquin ( Gaston, Modeste et Pompon, ou les superbes Idées Noires, chez Fluide...). Je suis sûr que ça vous plaira ! Sinon, vous pouvez toujours vous replonger dans Tintin au Congo !


Brrr...

A plus.
Fred.

samedi 5 novembre 2011

CINEMA DE MINUIT - DES RUSSES BLANCS ET NOIRS...

Bonjour les amis !

Demain dimanche, à 00 H 25 : "Ariane, jeune fille russe" de Paul Czinner (1931).


( Attention ! Cette affiche est celle de la version alternative allemande, tournée parallèlement à la française... Imposssible de trouver une affiche de la VF...)

Difficile , de toutes façons, de dénicher beaucoup d'informations sur ce film. On y retrouve une partie de l'équipe présente dans "Mélo" l'année suivante : Gaby Morlay et Victor Francen devant la caméra, Paul Czinner derrière. (Voir l'article du 16 Octobre...)
Mais cette fois, point de Bernstein à l'horizon, mais un roman de l'ancien champion de tennis (!) suisse Claude Anet, roman contant les aventures d'une étudiante sage, jouant les femmes volages pour séduire un fringant quinquagénaire. Anet publiera également "Mayerling" , porté à l'écran par Anatole Litvak en 1936, avec Charles Boyer et la jeune et craquante Danielle Darrieux :



Hélas, Anet ne verra aucune de ces adaptations, emporté qu'il fut par une septicémie en Janvier 1931.

Et tout comme "Mélo", le principal mérite de cette "Ariane" très très oubliée est d'avoir connu un remake, qui, lui, figure parmi les meilleurs films de son auteur.
Il s'agit de Billy Wilder, mettant en scène Audrey Hepburn, vingt-cinq ans plus tard , dans "Love in the Afternoon" :



A plus.
Fred.

vendredi 4 novembre 2011

CHARITE BIEN ORDONNEE...

Bonjour les amis !

"Savoir faire et faire savoir" est la devise orthodoxe des entreprises modernes. D'où l'importance de la com' dans notre monde ultramédiatique.
Notre cher gouvernement , lui, a détourné cette devise, qui, est, plutôt, dans son cas : "Ne pas savoir faire et faire savoir le contraire"... Jusqu'ici, rien de vraiment choquant, la communication n'étant jamais que le mensonge institutionnalisé.
Sauf que dans le cas de nos gouvernants, le mensonge coûte cher. Très cher. Au point que la Cour des Comptes vient de les épingler !
Pour financer des campagnes condamnant le gaspillage des deniers publics (par les titulaires du RSA ou les mamies qui engagent des femmes de ménage au black, par exemple), le gouvernement... gaspille les deniers publics ! Faites ce que je dis, pas ce que je fais...
Mais il y a plus grave. Le rapport appuie également sur le fait que les dépenses de communication de l'Etat "sont engagées dans des conditions parfois peu conformes aux règles de la commande publique".
Et l'on constate que certains marchés passés en 2009 et 2010 entre le cabinet du ministère de l'Intérieur et la société Giacometti-Péron dont l'un des dirigeants, Pierre Giacometti, est un conseiller du président Nicolas Sarkozy (tiens donc !) l'ont été "après mise en concurrence mais au terme de procédures irrégulières ou, à tout le moins, contestables".
Bref, pendant qu'on demande au français moyen de se sur-serrer la ceinture, d'avoir le sens des responsabilités, on arrose grassement les copains. Et on se fout de la gueule du monde.
Ca ne coûtera pas grand-chose de le faire savoir...

A plus.
Fred.

mercredi 2 novembre 2011

ZOBI LE GREC...

Bonjour les amis !

Eh bah, dis donc, la confiance règne ! A peine revenu du sommet interminable, où , les yeux dans les yeux, il a fini par dire oui à tout ce qu'on lui a demandé, le Premier Ministre Papandréou s'est empressé d'annoncer... un référendum à son peuple, pour lui demander son avis !
Plusieurs remarques sur ce coup de théâtre vaudevillesque :
- Il est incroyable de constater à quel point, aujourd'hui, le "fonctionnement" des institutions européennes (et même nationales) se fait en totale opposition avec toute manifestation de démocratie "directe". La seconde devient même un danger pour la première, alors, que par nature, elle ne devrait que la confirmer, la conforter. Les présidents, les premiers ministres ne sont, après tout que les représentants du peuple... Or, là, ça coince, et il est grandement possible que les Grecs envoient la zone Euro se faire voir...
- la réaction des autres pays,et notamment de la France et de l'Allemagne, montre bien que cette Europe qu'on nous a vendue n'est , et ne restera qu'une conjugaison d'intérêts. Et le reproche fait à la Grêce de privilégier sa politique intérieure est une belle tartufferie : chacun, depuis le début de la crise, joue pour son pays. L'Allemagne souhaite envoyer un signal à un électorat germain traditionnellement économe, quand à la France, elle soigne les intérêts de ses banques.
Le coup de pute (car c'en est un) de la Grèce n'est jamais qu'un autre point de croix raté dans une Europe facile, ô combien facile à détricoter...
Mais les altermondialistes ont un peu tort de se réjouir : si la Grèce sort de la zone euro, je ne crois pas , franchement, qu'elle en sera plus heureuse pour autant. Vraiment pas. A moins que les Grecs ne fassent , très vite, une formation accélérée au paiement de l'impôt...

A plus.
Fred.

mardi 1 novembre 2011

LA GRANDE PARADE DES DESSINS ANIMES D'HALLOWEEN !

Bonjour les amis !

Allez, je sais, que, pour la plupart, vous êtes encore en robe de chambre et pantoufles ( Mamie peut bien attendre ses chrysantèmes), donc, je vous propose une sélection de petits cartoons effrayants à savourer en amuse-gueule du poulet de midi.

D'abord, à tout seigneur tout honneur, un Betty Boop de 1933 :



Un Porky de 1939, Signé Clampett :



( désolé pour la copie, mais ce film, fort bon, n'a pas encore été restauré...)

Un Popeye de 1954 :




Et, enfin , le superbe "The Skeleton Dance", estampillé 1929,réalisé par Ub Iwerks sur la Danse Macabre de Saint-Saëns, première des Silly Symphonies produites par Disney...



A noter, pour la petite histoire, que les "Silly Symphonies" étaient, au départ, un "cadeau" de Disney à son compositeur Carl Stalling, qui s'ennuyait sur la musique des Mickey Mouse...

J'aurais bien mis en ligne des cartoons sur la Toussaint, mais je n'en ai pas trouvés...

A plus.
Fred.