dimanche 23 juin 2013

CINEMA DE MINUIT - SOUS LE SIGNE DE SOPHIA...

Bonjour les amis !

Ce soir, à 00 H 30, sur F3 : "Le Signe de Vénus" (1955) de Dino Risi...



Retour à Dino Risi, quelques années avant "Il Mattatore", diffusé il y a quinze jours. Ce n'est que le troisième film du futur maître de la Comédie Italienne. Et celui-ci est encore fortement influencé par le "néo-réalisme rose", sorte de distorsion du néo-réalisme italien originel , qui en conserve l'encrage social, mais pour y raconter des histoires assez pétillantes, mais conventionnelles et plus du tout subversives.
Le maître-étalon de ce nouveau genre apparu au début des années 50 étant sans conteste Pain , Amour et Fantaisie du jeune Luigi Comencini ( 1953)  :


Comportant  le susnommé Comencini au titre de  co-scénariste, Le Signe de Venus est également considéré comme une des plus belles réussites de ce genre mineur : Risi parvenant à rendre plus subtile que prévue cette histoire assez gentillette de deux cousines  , Agnese et Cesira, cherchant le grand amour en s'aidant des conseils d'une astrologue.
On  retrouve dans la distribution le "patron" du cinéma italien d'alors, De Sica , le jeune Raf Vallone ( vu il y a quelques semaines dans le Thérèse Raquin de Carné) , la rigolote Franca Valeri, initiatrice et coscénariste du film, dans le rôle de Cesira, la cousine sage...



... un jeune débutant nommé Alberto Sordi.... et surtout, surtout, la belle Sophia Loren dans le rôle d'Agnese, la belle cousine inconséquente...



(hum...)


(comment dirais-je...)

( oui, euh, où en étais-je ?)

La belle Sophia , donc, venait tout juste de pointer le bout de son adorable petit nez (entre autres) dans quelques films populaires, mais surtout, surtout, dans la presse du coeur. Elle est en effet un des premiers exemples de carrière "people" , lancée par ses producteurs Goffredo Lombardo et surtout Carlo Ponti, qui deviendra son mari. Son premier rôle important, est, comme de juste, dans un film de De Sica, L'Or de Naples, en 1954 :


Ses formes fichtrement avantageuses lui permettent , en quelques mois, de devenir un sex-symbol mondialement connu, bien avant Bardot. La presse montera d'ailleurs une jolie opération publicitaire en créant une rivalité imaginaire entre elle et sa principale et non moins pulpeuse rivale, Gina Lollobrigida...
( Voilà, voilà...)


( Ca, il faut bien dire...)


( Quel beau Dimanche, n'est-ce pas ? On en oublierait presque la pluie...)

 Mais, embrigadée dans des petites comédies destinées à mettre son sex-appeal en valeur, elle mettra des années à être reconnue en tant que comédienne. C'est encore le vieux De Sica qui cassera  cette malédiction , en 1960, en lui donnant un rôle dramatique à la Anna Magnani, dans le très controversé La Ciociara , aux côtés de Belmondo :


Pour ce rôle, elle obtiendra l'Oscar de la meilleure actrice en 1962. Na !

A plus.
Fred.

Bon, d'accord , une petite dernière pour la route :


( Pfff... Vous êtes de vrais gosses, hein !)



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