vendredi 16 septembre 2011

MEPRIS A PAYER...

Bonjour les amis !

C'est ce qu'on appelle un jugement de Salomon. La Cour d'Appel de Paris a estimé que, dans la fameuse affaire Hortefeux ( "Quand il y en a un, ça va"...), la phrase incriminée avait été prononcée dans un cadre privé. Seul une personne privée, et présente au moment des faits, pouvait donc porter plainte. Les associations antiracistes, non. Elles ont donc été déboutées.

Une telle analyse est contestable. Une université d'été d'un parti politique est-elle véritablement un cadre "privé" ? A l'heure où le débat des primaires PS se fait à la télé, on est en droit d'en douter. Ce que fait le MRAP, qui se pourvoit en cassation.

Ceci étant, et on en revient à Salomon, si le tribunal a émis une relaxe sur la forme, il s'est "lâché" sur le fond :"manque de culture" , " malheureux trait d'humour" au prix de "schémas simplistes et quelque peu réducteurs",
ce propos  vient "conforter l'un des préjugés qui altèrent les liens sociaux ,est outrageant et méprisant à l'égard de l'ensemble du groupe formé par les personnes d'origine arabe stigmatisées du seul fait de cette appartenance, ce qui le rend punissable". Wouf !
Si Hortefeux sort blanchi du tribunal, il en sort également habillé pour l'hiver.
Si on avait pu avoir cette semonce ET la condamnation...
Mais c'est pas encore Noël...

A plus.
Fred.

Rappel : Match d'Impro ADIV/LUDI, ce soir à 20 H 30, à Fontaine-le-Comte. Viendz nombreux !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire