lundi 18 juin 2012

LA FIN D'UNE EPOQUE...

Bonjour les amis !

Ségo, Bayrou, Guéant, Morano, Lefebvre... Mine de rien, c'est toute une partie de la génération 2007 que l'on vient d'envoyer aux fraises... Epoque de droite hargneuse , de gauche prout-prout et de centre mou qui restera, je pense, de sinistre mémoire...
Sinon, qu'écrire qui n'ait déjà été écrit ?
Signaler le pathétique "C'est un succès, mais ce n'est pas un triomphe" d'Hortefeux, digne du maire de Champignac ?
Pointer, malgré la profonde antipathie que j'ai pour elle, la cruauté de David Pujadas envers Nadine Morano, lui demandant, en direct, "Alors, est-ce que vous avez gagné ?" ?
Relever l'incongruité d'une Marion Maréchal-Le Pen, annonçant sa victoire comme une soirée bain moussant d'étudiants de droit ?
Croire encore au politique avec l'échec de sa tante Marine ? Mais, à seulement 130 voix d'écart, peut-on vraiment y croire ?
Rappeler les incroyables penchants mélodramatiques de madame Royal, parlant de trahison, de victoire volée, des trémolos dans la voix, oubliant ainsi que son parachutage fut peut-être violent et à l'opposé de la démocratie participative qu'elle promeut depuis des années ?
D'ailleurs, à ce propos, hier soir, un homme m'a ému. Olivier Falorni. Olivier Falorni, qui, face à Martine Aubry et Laurent Fabius, n'a pas hésité à rappeler qu'il souhaitait sièger aux côtés du PS et de la majorité présidentielle qu'il a toujours soutenu... Martine Aubry ,avec ce regard sec de secrétaire de mairie obtue qui m'a fait voter contre elle aux primaires, a alors rétorqué : "Je n'ai rien à répondre à monsieur Falorni".
Nous y voilà . La bonne vieille arrogance socialiste. Cette bonne vieille logique d'appareil. Il va falloir que nos chers éléphants comprennent que cette majorité leur a été donnée pour qu'ils puissent travailler, construire, protéger. C'est un blanc-seing à l'exécutif, pas aux personnes. Que nos nouveaux maîtres ne croient pas qu'une quelconque discipline de parti empêchera l'électorat de gauche, toutes tendances confondues, de dénoncer les compromissions, les gaffes, les renoncements, les mesquineries. Viendra un temps , que je souhaite lointain, où madame Aubry devra peut-être quémander le soutien de monsieur Falorni. J'espère pour elle alors qu'il fera passer , lui, des convictions personnelles avant sa fierté.
A côté de tant de postures, le "ouf" de soulagement de NKM, annonçant ses résultats sur un coin de pupitre à Longjumeau, paraissait bien humble...

Dernière minute : les saloperies commencent et les réglements de compte aussi... Ah, non, non, pas à l'UMP, au PS...

A plus.
Fred.






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