dimanche 28 août 2011

LE RETOUR DE LA MOVIDA...

Bonjour les amis !

Disons-le franchement : cela faisait quelques années que le cinéma d'Almodovar me faisait bailler. Son amour pour le mélodrame (et pour les médailles cannoises ?) lui avaient fait abandonner les excès de ses débuts pour des films certes "beauuuux" ( tirer longuement sur le "au"), mais finalement assez proprets . Le record étant détenu par "Parle avec elle" , qui semblait le fruit d'un partenariat avec les pansements Hansaplast et les mouchoirs Kleenex.
Je suis donc allé voir "El Piel que Habito" à reculons. Et j'en suis ressorti en marche avant. J'ai retrouvé l'auteur de "Femmes au bord de la crise de nerfs" et d'"Attache-Moi". Véritablement audacieux, que ce soit sur la forme ou sur le fond, ne laissant pas un instant le spectateur s'installer dans ses certitudes, jouant avec les faux-semblants, les processus d'identification, les codes du mélodrame, justement, ce film est une expérience fascinante et parfaitement maîtrisée dont on sort profondément troublé. Enfin, moi, oui.
Je ne peux hélas en dire plus sans déflorer l'intrigue, comme on dit, ce qui serait vraiment dommage. Je vous encourage juste à y aller.
Un dernier détail : une rumeur ahurissante prétend depuis des années qu'Antonio Banderas est un sex-symbol. C'est faux. C'est un excellent comédien.

A plus.
Fred.

PS : Si vous allez voir le Christophe Honoré à la place, je ne vous adresserai plus jamais la parole. Vous voilà prévenus.



BONUS :
Une chanson de Leprest, une de ses premières , enregistrée en 86 ...



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