jeudi 3 mai 2012

MENTEUR-MENTEUR...

Bonjour les amis !
Eh ben pour du débat, ce fut du débat !! Loin des fleurets mouchetés du débat Royal/Sarkozy il y a cinq ans, nous eûmes droit à un réglement de comptes à La Plaine Saint-Denis ! L'influence de la testostérone, sans doute... Deux figures de style s'y sont imposées : la traditionnelle bataille de chiffres, qui fut particulièrement présente, et où, rassurons-nous, les deux belligérants seront bien difficiles à départager, rien n'étant plus aisé à maquiller qu'une donnée chiffrée. Mais surtout, ce soir là, on se traita de menteur. Beaucoup. Trop, peut-être. Avec une différence fondamentale : quand Sarlozy énonçait une contre-vérité, Hollande répondait, avec beaucoup d'assurance : "Non. C'est faux." Et passait à autre chose. Sarkozy, lui, voulait mettre le nez de son adversaire dans le caca, appuyait, s'agaçait : "Mensonge ! Vous êtes un menteur !", retrouvant pour l'occasion les tics incessant sur lesquels, pourtant, il disait avoir travaillé. Et il est là, l'échec de Sarkozy dans ce débat : en se victimisant, en s'acharnant sur son adversaire, il est redevenu ce petit chef mesquin et revenchard , ce petit garçon soucieux de régler ses problèmes avec la vie, il n'était plus un président en exercice.
Soyons honnêtes : la mauvaise foi, l'esquive, les raccourcis étaient des deux côtés hier soir. Mais la maîtrise, elle , n'était que d'un côté. Hollande , par sa pugnacité , a surpris. M'a surpris. Il a renvoyé presque toutes les balles de l'adversaire. Sarkozy, lui, comme une petite frappe coincée au fond d'une ruelle, s'est débattu dans tous les sens, trop soucieux d'en découdre,  finissant en bout de course par implorer le soutien du FN et du Modem.
Il n'est pas exclu que cette tactique fonctionne. Mais elle est indigne, et du débat, et de la fonction.

A plus.
Fred.

1 commentaire:

  1. Comment ne pas esquiver lorsque les décisions ne dépendent pas uniquement de la volonté de la France confronté à l'Europe et à la mondialisation.

    Le côté de la prise en compte du social en France n'est pas légion dans le monde bien au contraire. Confronté au monopole de "l'argent roi", seul un rassemblement des politiques plusieurs pays pourraient permettre de renverser la balance en ayant un volonté politique affirmée. À ce jour, il semble qu'aucun économiste aussi calé qu'il ne semble maîtriser l'économie.

    Lors de ces derniers mois, les candidats à la présidentielle ont tous été confrontés à François Lenglet économiste sur BFM TV qui n'a pas arrêter de leur dire que leur programme financier ne tenait pas la route et ce peu importe le parti.
    Peut-être qu'en fait, il faudrait voter François Lenglet, il a peut être les réponses, vu qu'il a l'air de savoir quand ça n'ira pas, il doit bien savoir quand cela devrait aller...

    La Coccinelle, qui n'a pas fait de grande étude, se demande toujours comment l'on peu relancer une économie en pratiquant une politique d'austérité??? Elle se demande si elle ne devrait pas se mettre un entonnoir sur la tête et se diriger vers l'asile le plus proche!

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