Demain, à 00 H 00, sur F3 : Le Témoin (1946), de Pietro Germi ( supervisé par Alessandro Blasetti)...
Etrange début de carrière que celui de Pietro Germi. Celui qui connaîtra la célébrité avec des comédies italiennes grinçantes, telles Divorce à l'Italienne ou Séduite et Abandonnée...
... pratiqua dans les 15 premières années de sa carrière un cinéma bien différent, allant du polar au néo-réalisme, en passant par les films d'aventure. En cela , il se mit dans la roue de son mentor, Alessandro Blasetti, dont il fut souvent l'assistant. Cinéaste de l'Italie Fasciste, Blasetti accepta souvent toutes les besognes,y compris les plus propagandistes. Ce qui ne l'empêcha pas de donner également de fort jolis films , tel le fameux Quatre pas dans les nuages...
Le Témoin présente un pitch de film policier : un homme est accusé de meurtre par un témoin oculaire qui se rétracte. L'homme, à sa sortie de prison, retrouve le témoins Mais nous ne sommes pas dans un thriller. La violence est absente du film. Nous sommes plutôt dans une réflexion autour de la culpabilité et des relations entre humains au sortir de la guerre. Le film, produit par une firme spécialisée dans les films religieux, vante le pardon, la rédemption, ce qui n'était pas du luxe dans l'Italie de 1946...
Une curiosité à découvrir .
Extrait :
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